PONDICHERY

Jour 3 : Vers une ancienne colonie Française

Depuis Mahabilipuram, nous retrouvons un taxi pour rejoindre Pondichery, une ancienne colonie Française.
Il s’agit d’une ville très contrastée entre « white town », le quartier français et le « black town », le quartier indien.
Proche de Pondichery se trouve également Auroville, où vivent une communauté d’idéalistes.

Nous choisissons de nous loger au White Pearl Residency.
Il est situé sur la route principale entre Auroville et Pondichery avec un accès à pied au bord de mer.

A peine arrivé, nous décidons de prendre un tuk tuk pour nous diriger vers la ville de Pondichery.
Dès le début du trajet en tuk tuk, nous comprenons que cette ancienne colonie française est devenue une ville indienne avec le chaos qu’on leur connais.
Nous traversons le quartier indien jusqu’au temple Manakyla Vinayagar, connu pour avoir un éléphant à son entrée bénissant les visiteurs.
Cet éléphant est mort et n’y est plus présent dorénavant.

Directement, nous allons à la découverte du quartier Français. Celui-ci est effectivement très différent de l’Inde dans son architecture et son organisation. Les maisons coloniales ont gardé de leurs charmes et il y a des trottoirs, ce qui n’existe pas ailleurs en Inde.

Mais, nous sommes bel et bien en Inde.
Même si moins chaotique, on retrouve une circulation dense.
Les échoppes de rues sont toujours là même si moins nombreuses et les trottoirs ne sont finalement pas utilisables car de nombreux indien y dorment à même le sol.
Après seulement 3 jours en Inde, les enfants ont déjà compris la précarité de la vie Indienne et ses difficultés. Ils ont déjà pris l’habitude ce type de scène compliquée et se rendent compte de la chance qu’ils ont à vivre une vie confortable à l’occidentale.

Après avoir flâné dans les rues de « white town » à admirer les maisons coloniales, à s’amuser de voir des noms de rue en Français, … Nous trouvons un restaurant dans un batiment coloniale; « La maison rose ».
Il s’agit d’une ancienne batisse coloniale avec un très bel extérieur. Le lieu est full est nous devons patienter quelques minutes pour avoir une table.
Nous entrons dans la batisse aux très hauts plafonds. Cela ne fait que quelques jours que nous sommes en Inde mais j’imagine la surprise qu’aurait un Indien ou un voyageur de plus longue date en voyage de voir ce type de décor ici.
On nous installe dans une petite salle avec des fauteuil style baroque. Les enfants n’en reviennent pas.

Ouf, nous sommes bien en Inde et le fameux butter chicken ainsi que les autres plats traditionnels sont bien à la carte à côté d’autres plats occidentaux.

Après ce repas, nous continuons de flâner dans les rues et on se dirige vers la « promenade ». Une digue à la française sans voiture ni moto où il est possible de longer la plage. On s’approche de l’eau mais ici, pas question de se baigner, nous sommes vite rappelés à l’ordre quand les enfants s’engagent trop car la mer y est très dangereuse.

Nous continuons notre visite par quelques majestueuses cathérales jusqu’à la tombée de la nuit.

Entre 2 visites, on trouve une boulangerie à la Française avec tout ce qu’on l’on connait et qui égaillent les papilles de Charlie et Basile. (Pain au chocolat ou Chocolatine / Croissants / Eclairs / …)

La nuit tombée, nous trouvons un tuk tuk pour rentrer, et là… Nous allions vivre une expérience où notre palpitant a dû monter en flêche sans effort.

Comme beaucoup de villes en Inde, Pondichery est totalement congestionnée et 8km nous séparent de notre hotel.
Pour les enfants, il s’agissait de 20 minutes de Mario Kart en vrai.
Pour nous, il s’agissait d’unes de nos plus longues minutes.
Il faut savoir qu’en Inde, il ne semble exister qu’une seule règle sur la route : Klaxonner et se faufiler. Sauf si tu es une vache et là, tu es prioritaire.

Le klaxonne d’un tuk tuk s’assimile à un klaxonne manuel à poire. Autant dire que face à un poids lourd, le klaxonne a très peu d’effet et c’est le poid lourd qui « gagne » (=qui passe).
Bref, c’est loin d’être notre première expérience en tuk tuk mais ce trajet restera indescriptible…
Nous sortons de là en nous regardant tous les 4 avec un seul mot mais pas la même définition : « Wahou! ». 
Les enfants ont kiffé et en redemandent. Les parents vont aller boire un coup et souffler un peu ^^.

 JOUR 4 : Auroville & Serenity Beach

Nous démarrons la journée par un tuk tuk pour le plus grand bonheur des enfants, à destination d’une cité mystérieuse Auroville.
Auroville a été créée dans les années 60 et il s’agit d’une communauté internationale qui incarne un idéal de vie en harmonie et durable avec une expérience pacifique et de développement personnel.

La visite d’Auroville consiste en un viewpoint qui permet de voir le dome servant à la concentration des Aurovilliens.

Nous nous documentons en // via internet, essayons d’échanger avec des Aurovilliens en vain. Pour en savoir plus, il faudrait postuler pour pouvoir y rester quelques jours.

Ce lieu nous a laissé perplexe. L’envie d’en savoir plus, oui par curiosité mais ca s’arrête là. Les croyances idéalistes que nous pensons comprendre de cette communauté nous paraîssent très éloignées de nos pensées. Charlie n’a pas du tout apprécié le climat du lieu. Basile est dans un état d’interrogation similaire au notre.

 Suite à cette visite, nous retrouvons un tuk tuk pour Auroville beach. Il s’agit d’une plage où il est permis de se baigner. Depuis cette plage, il est également possible d’atteindre à pied la Serenity Beach. Nous faisons « une digue » comme on dit chez nous ^^.

Nous constatons toujours la même pollution, des guesthouse donnent sur la plage mais ont l’air tous vétustes ou abandonnés.
Nous trouvons enfin une guesthouse qui propose à manger. La guesthouse est vide et nous sommes les seuls à manger. On regarde les notes et nous ne sommes pas rassurer. On se rattrapera plus tard.

On continue vers Sérénity Beach où les enfants profiteront de la plage pour se baigner.

La journée, se termine, nous trouvons un restaurant dans le coin et rentrons au logement